Historique ! Après 145 ans d'attente, le peuple américain a enfin écouté Abraham Lincoln : le 44ème président des États-Unis est afro-américain. Le président abolitionniste de l'esclavage l'avait prédit, Obama l'a fait.
L'arroseur arrosé
Les électeurs n'ont pas tremblé ni cédé aux pressions répétées des partisans du Républicain John MacCain qui, ces derniers jours, pour conjurer le sort, prédisaient que rien ne remplacerait le secret de l'isoloir. Les promesses désespérées d'un camp refusant le financement de la crise par l'accroissement des impôts mais proposant que l'État rachète tous les emprunts immobiliers défaillants, n'ont finalement pas suffit.
Le choix de Sarah Palin aura également pesé sur l'issu du scrutin. Si les scandales qui ont émaillé sa campagne n'ont pas dupé l'électorat, il a été en revanche davantage choqué par l'apparente méconnaissance de MacCain du dossier de sa colistière... Alors qu'il dénonçait le manque d'expérience de son challenger, ces découvertes des dérapages de Palin, ajoutées à ses propres atermoiements au moment de la crise boursière - personne n'a oublié sa déclaration de suspendre la campagne pour aller combattre la crise financière - ont finalement fini par discréditer son discours. Si comme l'affirmait Bobby Fischer, "la meilleure défense c'est l'attaque", MacCain a échoué pour n'avoir pas retenu qu'une tactique ne peut se dispenser d'un programme.
L'arroseur arrosé
Les électeurs n'ont pas tremblé ni cédé aux pressions répétées des partisans du Républicain John MacCain qui, ces derniers jours, pour conjurer le sort, prédisaient que rien ne remplacerait le secret de l'isoloir. Les promesses désespérées d'un camp refusant le financement de la crise par l'accroissement des impôts mais proposant que l'État rachète tous les emprunts immobiliers défaillants, n'ont finalement pas suffit.
Le choix de Sarah Palin aura également pesé sur l'issu du scrutin. Si les scandales qui ont émaillé sa campagne n'ont pas dupé l'électorat, il a été en revanche davantage choqué par l'apparente méconnaissance de MacCain du dossier de sa colistière... Alors qu'il dénonçait le manque d'expérience de son challenger, ces découvertes des dérapages de Palin, ajoutées à ses propres atermoiements au moment de la crise boursière - personne n'a oublié sa déclaration de suspendre la campagne pour aller combattre la crise financière - ont finalement fini par discréditer son discours. Si comme l'affirmait Bobby Fischer, "la meilleure défense c'est l'attaque", MacCain a échoué pour n'avoir pas retenu qu'une tactique ne peut se dispenser d'un programme.
La promesse d'un changement ?
Comme lors de la première élection du président Clinton (novembre 1992), de sa prise de pouvoir lors des primaires démocrates à l'affirmation de sa position de leader face au camp sortant, le parcours du nouveau président Obama ressemble à une montée en puissance inexorable qui à chaque fois a réduit ses adversaires au rang de challenger...
Cette assurance affichée sera nécessaire au président Obama, qui prêtera serment le 20 janvier 2009, pour faire face à une situation économique et diplomatique sans précédents aux Etats-Unis. Au-delà du symbole de son élection, la plus grande difficulté sera pour Barak Obama de répondre aux attentes de la majorité d'américains qui lui ont donné leur confiance dans les urnes ce mardi 4 novembre.
Cette assurance affichée sera nécessaire au président Obama, qui prêtera serment le 20 janvier 2009, pour faire face à une situation économique et diplomatique sans précédents aux Etats-Unis. Au-delà du symbole de son élection, la plus grande difficulté sera pour Barak Obama de répondre aux attentes de la majorité d'américains qui lui ont donné leur confiance dans les urnes ce mardi 4 novembre.
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